Interventions
de l'année 2002
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Le Budget Primitif 2003 (décembre 2002)
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La présentation du budget 2003 par l'exécutif
a été l'occasion pour Yves
Pozzo di Borgo de réitérer ses critiques de l'année passée. Comme le
budget 2002, celui proposé pour 2003 comporte de nouveau en germe, les deux
virus qui vont alourdir la gestion de la Ville dans les années à venir :
Pour le premier, il est la conséquence de
l'augmentation sans fin de nouveaux postes. En 18 mois la ville a vu se créer
5290 nouveaux emplois. Une gestion chaotique des 35 heures ainsi qu'une
propension génétique à recruter sans fin en sont la cause, mais Yves
Pozzo di Borgo a également noté de nombreux postes vacants et une quasi
absence de redéploiement pourtant largement préconisé par les audits de 1998
et 2001.
Voilà pourquoi le groupe UDF a déposé
sur ce budget 2003 un premier amendement en demandant la suppression des 795
créations de postes, ce qui diminuerait les charges de personnel qui ne cessent
d'augmenter depuis 2001 pour représenter aujourd'hui 39 % des dépenses de
fonctionnement de la collectivité parisienne.
Le deuxième virus, le recours mécanique
et quasiment obligatoire à l'emprunt se déclarera quand viendra le moment de financer
des grands projets tel que le tramway ou la couverture du périphérique. Et
l'emprunt d'aujourd'hui sont les impôts de in.
Globalement, Yves
Pozzo di Borgo estime que les dépenses affichées dans ce budget ne
répondent pas aux vrais enjeux. et de ne pas prendre comme seul exemple que
celui du compte foncier qui connaît une croissance exponentielle depuis 2001.
Plus de 67 % d'augmentation pour préemptif des immeubles, la plupart du temps
occupé, de l'ouest parisien.
Alors que la Capitale compte compte 102 000 demandeurs de
logements, l'exécutif devrait s'attacher à mener une politique d'accroissement
de l'offre qui permettrait de satisfaire des besoins et de contribuer utilement
à la déflation des prix immobiliers. Le groupe UDF a donc déposé un second
amendement de 80 millions d'Euros du compte foncier.
Ce bureau était un "budget matelas" a conclu Yves
Pozzo di Borgo. Plat comme un matelas sans autre aspérité et pulsiob que
celles que lui donnent les dormeurs.
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Les S.E.M. (novembre 2002)
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Lire l'intervention
La politique de transparence annoncée par
le maire de Paris ne s'est traduite pour l'instant que par la multiplication de
brochures luxueuses éditiées par les SEM. Constatant, avec regret, l'absence
d'une réflexion stratégique et, conséquemment, de la mise en oeuvre d'une
politique lisible vis à vis de ces sociétés para-municipales, Yves
Pozzo di Borgo a mis en exergue trois pistes de travail :
Premièrement, leur nombre doit être réduit. Elles sont
trop nombreuses et ont des activités redondantes. Des économies d'échelle
judicieuses pourraient être faites et la polit tique de la ville y gagnerait en
cohérence et clarté.
Deuxièmement, leurs activités ne sont pas toujours en phase
aves les besoins de la ville. Les missions des SEM parisiennes, qui sont souvent
très anciennes, sont à revoir.
Enfin, Yves
Pozzo di Borgo a regretté que le financement des SEM ne soit pas réalisé par le Crédit
Municipal.
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Les risques d'un Paris inondé (septembre 2002)
Les graves inondations qui se sont produites ces derniers
mois dans plusieurs villes européennes, les intempéries qui ont, encore
récemment, touché le Sud de la France, sont le signe de conditions climatiques
de plus en plus imprévisibles qui peuvent, à juste titre, estime Yves
Pozzo di Borgo, nous donner quelques inquiétudes pour notre ville et sur le
risque potentiel qu'elle encourt.
En début d'année, le Groupe UDF interrogeait le
Maire, en référence à la crue de 1910 qui, bien qu'exceptionnelle, reste
toujours possible, sur les moyens mis à notre disposition si une telle
situation d'urgence se présentait sur la Capitale et ses impacts sur la vie et
l'économie parisienne.
La question se pose d'autant plus que depuis cette date, le
sous-sol parisien est fragilisé et favorise moins l'écoulement des eaux.
La teneur même de la réponse de l'exécutif indiquait que
le risque d'une telle crue avait été sous estimé et qu'il fallait
effectivement restaurer les attitudes de précaution qui se sont perdues ces
dernières décennies.
Lorsque nous interrogeons les spécialistes, ils semblent
tous inquiets et n'excluent pas le risque d'une telle situation au mois de
février 2003. Il ne s'agit évidemment pas de dramatiser mais de tenir compte
de cette possibilité. Il semblerait que, pour Paris, les services de l'Etat
soient en retard même si la préfecture annonce que des plans sont lancés.
D'autre part, la rédaction du plan de secours zonal ne sera achevée qu'en
décembre 2002, et pour appliquer les directives qu'il contiendra par secteur,
il faut au moins 6 mois ! Le temps est compté.
Yves Pozzo di Borgo
a donc souhaité mettre l'accent sur les mesures proposées qui sont peut être
insuffisantes. Ne serait-il pas nécessaire d'avoir un plan de prévention plus
important à l'égard de la population et de la mobilisation des Parisiens, tant
il est vrai que dans de telles circonstances, ce serait un gage de diminution
des dégâts matériels et humains ?
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