Interventions
de l'année 2001
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Crédit Municipal de Paris (décembre
2001)
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Nouvelle orientation pour le Crédit Municipal dont le projet
de filialisation vient d'être remis en cause.
Yves Pozzo di Borgo a regretté au
nom du groupe UDF les années de stagnation, le manque d'action ambitieuse qui
n'a pu donner à cet instrument bancaire les bases d'une relance de l'activité
et de la production.
Pourtant, les actions à caractère social, assises sur la
sociologie parisienne doivent être relancées : crédits auprès des
primo-arrivants .étudiants, jeunes salariés, jeunes familles, mais aussi
auprès des personnes âgées en favorisant le viager et en développant le
micro-crédit auquel les demandeurs d'emploi et allocataires du RMI ont
difficilement accès. Le C.M.P ne peut se priver par ailleurs de ses activités
de production, qu'elles demeurent en son sein ou qu'elles soient filialisées.
Yves Pozzo di Borgo s'est étonné
en outre qu'après des conclusions sérieuses sur l'intérêt de la
filialisation et sa mise en oeuvre, une décision si rapide d'abandonner cette
perspective ait été prise au risque d'une éventuelle rupture de contrat
abusive.
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Budget Primitif 2002 (décembre 2001)
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Présenté les 17 et 18 décembre par
l'exécutif municipal, le budget 2002 comporte en germe deux virus qui vont
handicaper la gestion de Paris dans les années à venir et qu'Yves
Pozzo di Borgo, orateur du groupe UDF, a parfaitement identifiés.
Le premier s'appelle le recours à l'emprunt.
Presque 10 % du budget en supplément rien que pour cette année. Ce sont des
charges financières futures, même si les taux sont actuellement bas, ce seront
quand même les impôts de l'avenir.
Le second tient à l'augmentation des charges
de personnel : cette année ce sont 1150 postes au titre de l'accord sur la
Réduction du Temps de Travail, qui s'ajoutent aux 234 emplois nouveaux créés.
Cette augmentation limitera un peu plus les marges de manoeuvres budgétaires
dans la mesure où les dépenses de personnel vont constituer 36,5 % du budget
de fonctionnement, contre 35 % en 2001.
Tout cela, a ajouté Yves
Pozzo Di Borgo est le prix à payer d'une négociation sur les 35 heures,
trop tôt accordés, sans qu'aient été comparés les résultats de chaque
direction, leurs performances avec celles d'autres grandes villes ou capitales.
L'orientation d'un tel budget comme toujours avec la gauche, cache donc des
bombes à retardement que les Parisiens contribuables et usagers subiront.
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La Ville de Paris et les 35 heures (juillet
2001)
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La Ville de Paris compte 40.000 fonctionnaires. Ce sont 147
corps de métiers qui oeuvrent chaque jour pour conserver à la capitale sa
beauté et son équilibre. Yves Pozzo di Borgo n'a pas trouver digne les attaques que
cette administration subissait de la part de la nouvelle équipe municipale. Il a tenu à rappeler à Bertrand
Delanoe qu'en devenant le
premier magistrat de la Ville, il hérite d'une des plus belles administrations
municipales du monde et notre administration parisienne doit être au service
des Parisiens sous l'autorité d'élus respectés et surtout qui la respectent. Il faut donc qu'elle ait confiance et dispose des moyens de
fonctionner.
C'est dans cet esprit que le Groupe UDF a abordé les
dispositions du protocole d'accord cadre relatif à l'aménagement et à la
réduction du temps de travail.
L'UDF, qui est à l'origine de ce concept avec la loi
Robien,
considère que les 35 Heures sont une nécessaire adaptation à la vie moderne.
Dommage que les socialistes l'ait détournée de son but par le côté
technocratique rigide et inadapté qu'ils lui ont donnée. Yves
Pozzo di Borgo rappelle que, dans le secteur public, le
gouvernement explique que l'application des 35 heures se fera sans création
d'emploi.
La Ville de Paris est dans ce cas une exception, car
l'Adjoint aux finances a annoncé la création de 1000 postes supplémentaires
au 1er janvier 2002 pour un montant de 250 MF. Par ailleurs, les médias nous
ont appris que le protocole d'accord à Paris induisait la création de 6 %
d'emplois des effectifs budgétaires. Or au 1er juin, nous aurons 39 385 postes
en effectifs budgétaires, 6 % sont égal à environ 2360 emplois de plus (et
non 1000) qui vont alourdir nos prochains budgets. Yves
Pozzo di Borgo a donc
souhaité connaître avec plus de précision l'échéancier et le nombre
d'emplois à créer. Aucune réponse à ce jour ne lui a été fournie.
Au vu des négociations menées au pas de course,
Yves
Pozzo di Borgo a jugé cet accord rapide et peu pensé, car aucune application des 35
Heures ne devrait être engagée sans qu'une garantie de qualité et de
continuité du service public ne soit assurée et vérifiée.
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Le Budget Modificatif (juillet 2001)
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Le 1er Budget Modificatif du nouvel exécutif connaissait
cette année une heureuse surprise organisée par leurs prédécesseurs. Un
surplus de recettes réelles de 2,2 Milliards sur lesquels les socialistes
souhaitent un désendettement de 700 MF. Yves Pozzo di
Borgo n'a pas eu la
cruauté de leur rappeler les critiques qu'ils portaient sur cette pratique
quand ils étaient dans l'opposition.
Le Groupe UDF, quant à lui, a toujours soutenu ces mesures
de désendettement afin de favoriser la baisse de la pression fiscale sur les Parisiens.
Notre action avait d'ailleurs conduit l'exécutif à présenter sur le budget
2000, une baisse de 4 %.des impôts locaux.
Notre seul but aujourd'hui est que les finances de la Ville
restent stables, car l'analyse qu'en a fait Yves Pozzo
di Borgo est
malheureusement réaliste. En prenant cette mesure de désendettement, le
nouveau Maire de Paris prend son souffle car il sait, et le Groupe UDF l'a
déjà annoncé, que le prochain Budget ne pourra éviter de ponctionner les
Parisiens, soit demain par l'impôt, soit après demain par l'emprunt. Et ce
pour plusieurs raisons:
-
la conjoncture économique nous porte à croire que la
croissance sera moins forte que les années précédentes
-
les dépenses ont déjà connu une dérive de 4,24 % dans
le Budget Primitif
-
la sous-estimation chronique, maintes fois épinglée par
le Groupe UDF, en matière de droits de mutations dérive cette fois en sens
inverse. La dégradation prévisible du marché immobilier nous a donc amené,
par prudence, à proposer un amendement de réduction de 200MF de ces recettes.
Notre second amendement portait sur une réduction de 200 MF
sur les 500 MF alloués au projet d'extension du tramway. Comme les élus UDF
l'avaient déjà souligné, ni la région ni l'État ne sont intéressés par
cette extension et l'exécutif ne peut plus se retrancher derrière l'objectif
des J.O. de 2008. La prudence est donc là aussi de rigueur.
Vu le manque d'imagination de l'exécutif en ce qui concerne
la petite enfance, l'argent ainsi dégagé aurait pu servir aux préoccupations
immédiates des Parisiens et le Groupe UDF avait souhaité l'affecter au
développement de structures innovantes et de modes de gardes alternatifs.
Yves Pozzo di Borgo leur a suggéré de ne pas avoir honte de
retenir une idée de l'opposition surtout si c'est pour le bien être des Parisiens.
Sans succès.
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L'Euro : des mesures tardives (juin 2001)
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Face au véritable bouleversement auquel nous allons devoir
réagir avec le passage à l'Euro, Yves Pozzo di Borgo a regretté que les
mesures prises soient si tardives, comme si le Gouvernement essayait de parer au
plus pressé, et ce retard se ressent aussi dans les mesures proposées par le
Maire. Il aurait souhaité que notre personnel, notamment nos assistantes
sociales soient des acteurs majeurs de cet accompagnement, notamment en faveur
des populations les plus sensibles comme les personnes âgées. Il aurait fallut
impliquer et motiver davantage les associations.
L'inflation que leurs , par sa difficulté de conversion,
risque d'entraîner est réelle, nous avons donc un devoir de simplification des
prix. La décision du Maire de tarifer le stationnement
résidentiel à un demi Euro est une bonne chose, mais cela pourrait aussi
concerner les transports en commun.
La Ville doit s'engager plus fortement dans
l'accompagnement des Parisiens et les mesures d'animation doivent être plus
spectaculaires et plus fortes. Yves Pozzo di Borgo a ainsi proposé la mise en
place d'une "task force" Euro qui aurait un rôle d'animation
permanente. Composée d'élus et de fonctionnaires faisant le point
régulièrement, elle disposerait d'une ligne budgétaire pour des opérations
de communication et d'information. Ce changement est au moins aussi important
que le passage à l'An 2000, pourquoi ne pas y consacrer, au minimum, la même
somme ?
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Scolaire et culture : une absence d'impulsion (avril
2001)
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Yves Pozzo di Borgo a estimé que l'euphorie
post-électorale de la municipalité ne réussit pas à masquer les
difficultés.
Il a dénoncé un effet d'annonce par
anticipation concernant les travaux scolaires qui ne pourront de toutes façons
pas être réalisés avant 2002. Et qu'en est-il de l'affirmation d'une
politique scolaire forte ? L'accueil des moins de trois ans, est à Paris en
deçà de la moyenne nationale. Une interrogation existe également sur le plan
U3M. Ce plan, voté à l'unanimité par la précédente mandature, prend du
retard.
Pour la culture, le budget augmente dès cette
année de 28,3 %. Nous souhaitons évidemment étendre la culture à un nombre
de nos concitoyens de plus en plus important. Mais plutôt que d'affecter 30 MF
à la future carte Paris Culture qui donnera droit à des tarifs préférentiels
pour certaines manifestations, pourquoi ne pas les attribuer aux maires
d'arrondissement qui sont plus à même de développer l'offre culturelle de
proximité sur les lieux de vie et les lieux de travail.
Yves Pozzo di Borgo
a en conclusion, souhaité
la création d'une commission de réflexion sur l'évolution nécessaire de la
loi PML.
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