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Sur les orientations budgétaires
2004 (octobre 2003)
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Depuis 4 ans, à chaque
présentation budgétaire, le groupe UDF martèle les mêmes critiques. Yves
Pozzo di Borgo, à l'occasion de la présentation des orientations
budgétaires 2004, a tenu à les renouveler :
-
une augmentation continue du budget de fonctionne
ment et de la masse salariale. Si celle-ci est moins forte que
précédemment, elle n'est toujours pas accompagnée d'une évaluation
des services ni de redéploiement des effectifs. - le risque d'une
hausse des impôts qui semble inévitable tant est permanent le
recours à l'emprunt. - de faibles autorisations de paiement en
contradiction avec les déclarations de l'exécutif sur la masse
conséquente des investissements prévus.
-
une permanente coproduction avec la Préfecture de
Police en matière de sécurité qui coûte cher à la ville qui ne
contrôle toujours rien.
-
enfin, une prévisible paupérisation de la
capitale qui perd de plus en plus d'emplois, phénomène accentué par
une politique du logement qui provoque le départ des classes
intermédiaires.
Yves Pozzo di Borgo a
poursuivi :"derrière ce débat se cache une réalité plus
inquiétante : des interrogations sur le mode de gouvernance de la ville
face à la lassitude qui s'empare des Parisiens devant des discours
habiles mais qui n'occultent plus les contradictions et le manque de
résultats. Deux exemples pour illustrer son propos:
-
le drame sans précédent que nous avons
vécu cet été a donné lieu à un débat digne en Conseil de Paris.
Il aurait été logique que se traduise dans les orientations
budgétaires une priorité de solidarité envers les personnes
âgées. Une partie du compte foncier aurait pu être consacré à
l'achat de terrains pour des mai- sons de retraites, une réserve
budgétaire aurait pu être dégagée en attendant les propositions de
la mission canicule, comme l'avait demandé en septembre, le Groupe
UDF. Rien de tout cela! La politique du Maire à l'égard des seniors
est la continuité de ce qui était engagée par son prédécesseur
sans que l'on y trouve en valeur ajoutée, une approche globale du
problème du vieillissement.
-
le second exemple de cette incapacité à prendre
les problèmes à bras le corps est la propreté de Paris. " Il
ne doit plus y avoir une crotte de chien dans les rues à compter de
mars 2002 "déclarait péremptoirement M. Contassot. Mais aux
dires de nos concitoyens qui voyagent, Paris devient la ville la plus
sale d'Europe. Yves Pozzo di Borgo a pu
faire remarquer au Maire qu'il en avait lui-même convenu lors d'une
réunion publique dans le 10ème, et que la presse traditionnellement
complaisante, s'en était fait l'écho.
Ces 2 exemples sont pour Yves
Pozzo di Borgo un aveu d'impuissance que le Magicien Delanoë ne peut
plus camoufler et les orientations budgétaires présentées, le reflet de
cet échec!
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