Intervention
suite à la réponse du Préfet de Police à la question du survol de
Paris
Nous savons tous que depuis le 11
septembre ce qui était inimaginable est maintenant possible. Ce qui est arrivé
à New-York peut arriver à Paris.
Même si l’opinion
publique est actuellement obnubilée par la crainte du terrorisme, biologique ne
faisons pas l’erreur de croire que ce qui s’est passé le 11 septembre par
sa monstruosité et par son côté spectaculaire ne peut pas se reproduire.
Rappelez-vous dans les années
1970, lorsqu’il y a eu le premier détournement d’avion, nul ne pensait que
cela deviendrait une véritable épidémie.
Le survol de Paris est réglementé
par un arrêté qui date de plus de 50 ans, à l’époque où les avions étaient
moins nombreux et qu’ils étaient des avions à hélice.
Cette réglementation
autorise le survol de Paris au-dessus de 2000 m. Selon les déclarations de la
DGAC il y a environ de 100 à 150 survols par jour par vent d’ouest de la
capitale et 50 par vent d’est. Ils voleraient tous à une hauteur supérieur
à 3 500 m . La DGAC reconnaît qu’en l’an 2000 135 avions n’ont pas
respecté les trajectoires initiales de décollage. De l’avis des Parisiens ce
chiffre est plus important. Même s’ils sont à une hauteur de 3 500 m, chacun
des avions représente un danger potentiel.
Monsieur le Préfet, lors
de votre réponse à la question d’actualité que le Groupe UDF avait posée
lundi 24 avril par l’intermédiaire de Didier Bariani vous aviez répondu
« que des moyens de l’armée de l’air sont en alerte permanente ».
Ce que l’adjoint à la sécurité de Paris, mon collègue, Christophe Caresche
a confirmé sur RMC info le 15 octobre dernier.
Suivons votre logique et essayons
d’imaginer ce qui va se passer.
Vous savez très bien qu’entre
le temps de décollage d’Orly ou de Roissy et le survol de Paris, le temps est
assez court.
Imaginons qu’un terroriste ait
réussi à passer « l’inspection filtrage » qui vous savez bien
n’est pas efficace à 100 %, imaginez également que cette équipe de
terroristes réussisse à contrôler les mesures de sécurité qui sont prises
à l’intérieur de l’avion et que nous n’avons pas à connaître, tout
cela prend du temps et avant que les autorités aient pris conscience du futur
drame l’avion sera sur Paris.
Le terroriste kamikaze aura donc
à ce moment deux possibilités :
1)
Soit réussir à s’écraser sur un des lieux symboliques de la Ville,
2) Soit il saura toujours que s’il ne réussit pas il sera abattu au-dessus
de Paris.
Par contre si le ciel de Paris
est sanctuarisé, et que le survol de la capitale est complètement interdit, ce
que le Groupe UDF demande, tout avion qui s’écarterait de sa ligne de départ
attirera plus rapidement l’attention des autorités et aura des chances d’être
intercepté avant qu’il n’arrive sur Paris.
C’est la raison pour laquelle
M. le Préfet, nous vous demandons de faire savoir aux autorités compétentes
qu’il serait opportun que le ciel de Paris soit mieux protégé et nous espérons
que ces autorités compétentes seront suffisamment fortes pour résister aux
lobbies aéronautiques.
Lors de la
question orale que je vous ai posée le 23 octobre, vous m’aviez détaillé la
réglementation et les procédures induites pour le survol de Paris.
Or, nous
savons tous que depuis le 11 septembre ce qui était inimaginable est maintenant
possible. Ce qui est arrivé à New-York peut arriver à Paris.
Même
si l’opinion publique est actuellement obnubilée par la crainte du
terrorisme, biologique ne faisons pas l’erreur de croire que ce qui s’est
passé le 11 septembre par sa monstruosité et par son côté spectaculaire ne
peut pas se reproduire.
Rappelez-vous
dans les années 1970, lorsqu’il y a eu le premier détournement d’avion,
nul ne pensait que cela deviendrait une véritable épidémie.
Monsieur le
Préfet, lors de votre réponse à la question d’actualité que le Groupe UDF
avait posée lundi 24 avril par l’intermédiaire de Didier Bariani vous aviez
répondu « que des moyens de l’armée de l’air sont en alerte
permanente ». Ce que l’adjoint à la sécurité de Paris, mon collègue,
Christophe Caresche a confirmé sur RMC info le 15 octobre dernier.
Suivons
votre logique et essayons d’imaginer ce qui va se passer.
Vous savez
très bien qu’entre le temps de décollage d’Orly ou de Roissy et le survol
de Paris, le temps est assez court.
Imaginons
qu’un terroriste ait réussi à passer « l’inspection filtrage »
qui vous savez bien n’est pas efficace à 100 %, imaginez également que cette
équipe de terroristes réussisse à contrôler les mesures de sécurité qui
sont prises à l’intérieur de l’avion et que nous n’avons pas à connaître,
tout cela prend du temps et avant que les autorités aient pris conscience du
futur drame l’avion sera sur Paris.
Le
terroriste kamikaze aura donc à ce moment deux possibilités :
3)
Soit réussir à s’écraser sur un des lieux symboliques de la Ville,
4)
soit il saura toujours que s’il ne réussit pas il sera abattu au-dessus
de Paris.
Par
contre si le ciel de Paris est sanctuarisé, et que le survol de la capitale est
complètement interdit, ce que le Groupe UDF demande, tout avion qui s’écarterait
de sa ligne de départ attirera plus rapidement l’attention des autorités et
aura des chances d’être intercepté avant qu’il n’arrive sur Paris.
C’est la
raison pour laquelle M. le Préfet, nous vous demandons de faire savoir aux
autorités compétentes qu’il serait opportun que le ciel de Paris soit mieux
protégé et nous espérons que ces autorités compétentes seront suffisamment
fortes pour résister aux lobbies aéronautiques.
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